-Definition

-Symptômes et diagnostic

-Traitement et prévention

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La dysplasie de la hanche est une affection congénitale qui touche les chiens, et qui se traduit par une mauvaise congruence de l’articulation coxo-fémorale. Cette pathologie put atteindre toutes les races, mais les chiens de grande taille à croissance rapide sont les plus touchés.

1ère phase : le chien présente une douleur marquée, et s’observe en fin de croissance chez le chiot. La démarche est anormale (chaloupée) , les jarrets sont serrés, et le chien refuse parfois de trotter. Les mouvements de l’articulation sont limités dans l’espace et la mobilisation forcée douloureuse. L’animal est souvent raide au lever.

2nde phase : elle apparaît plus tardivement, vers l’age de 2-3 ans. Les mêmes symptômes sont observés, en plus d’une douleur marquée liée à l’arthrose qui s’est mise en place. La boiterie est donc marquée, et s’observe surtout à froid.
 
 
 

Le diagnostic repose sur les commémoratifs, et la clinique, mais la radio reste quand même le meilleur moyen : visualisation directe des lésions sur une ou deux articulations. L’examen se réalise sous anesthésie à cause de la douleur de la position nécessaire à la réalisation des clichés.

Le degrés de gravité peut-être évaluer grâce à de savants calculs d’angle de l’articulation. Une classification de la gravité des lésions permet d’établir 4 grades, de A à D, du chien sain au chien très dysplasique.

Le traitement peut être soit médical, soit chirurgical:

Traitement médical:

L’utilisation d’antalgiques puissants permet de soulager les chiens qui ne sont pas candidats à une chirurgie pour différentes raisons : coût financier, age du chien, type de dysplasie rencontré. Le traitement se fait donc en continu, et dure longtemps pour des résultats parfois un peu décevant.
 

Traitement chirurgical:

Il est beaucoup plus intéressant sur le plan intellectuel, et permet souvent de bien meilleur résultat. Différentes techniques sont utilisables, et sont choisies par le chirurgien en fonction du cas.
 

Myectomie des pectinés : le chirurgien sectionne deux muscles, la douleur disparaît assez rapidement, mais la durée de l’analgésie n’est pas très longue.

Exerèse de la tête fémorale : dans ce cas, la tete du fémur est retirée. L’articulation n’existe donc plus, et la douleur disparaît aussi. Cette technique est assez efficace, et l’animal peut retrouver une marche quasi-normale.

Triple ostéotomie du bassin : le bassin est sectionné à 3 endroits, afin de libérer la cavité articulaire et de la  ré-orienter dans le bon sens, afin de rétablir une bonne congruence articulaire.

Prothèse de la hanche : technique la plus lourde, et la plus récente. Elle permet de reconstituer une articulation même si les lésions d’arthrose sont très marquées. La douleur disparaît, et le chien présente une démarche normale. Cette technique est plus contraignante (risques d’infection de la prothèse), mais les résultats sont presque parfaits.

Voici enfin quelques règles à respecter pour limiter une dysplasie:
 
 

-Nourrir  votre chiot avec une alimentation de bonne qualité (bon rapport phospho-calcique).

-Faire radiographier votre compagnon si il présente de la raideur ou une démarche chaloupée.

-Consultez votre vétérinaire précocément si vous observez des symptômes douteux.

-Ne pas forcer un chiot qui peinerait pendant un effort delongue durée.

-Ne pas en vouloir au vendeurdu chiot, car la génétique de la dysplasie est encore assez obscure.
 

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